jeudi 5 juillet 2012

Les grandes tendances en communication

2012 est une année de mutation, de renouvellement des modes de communication», énonce Françoise Hernaez Fourrier, la Directrice du planning stratégique de Kantar Media.
  On identifie deux grandes tendances : 
  •  Un marketing plus émotionnel et relationnel (créativité favorisée par le boom du digital)
  • Un retour très pragmatique à une capacité de délivrer de l’utilité (value for money).
Les tendances de communication se structurent donc autour de deux grands pôles de valeurs :

Le premier pôle repose sur l’idée dominante d’une réalité augmentée, à savoir la promesse d’une vie plus intense et riche avec des marques plus interactives et plus émotionnelles.  

Le second pôle repose sur l’idée dominante d’une consommation rationnalisée, à savoir la promesse d’une maîtrise qualitative de la consommation au niveau économique et éthique.

A l’heure du web «AnyTime, AnyWhere, AnyDevice», le volume mais aussi la vitesse de publication et de circulation de l’information se démultiplient de manière exponentielle, conduisant à évoquer une certaine « infobésité ».  

Cette tendance des échanges « augmentés » est notamment alimentée par un story telling de plus en plus élaboré avec des courts-métrages ou des web séries utilisant l’humour.

Le rapport à la consommation s’est modifié depuis la crise de 2008 : les consommateurs veulent de plus en plus arbitrer et adapter leur consommation à ce qu’ils considèrent comme étant leurs «vrais» besoins.
     
Après les années 2008 et 2009 assez anxiogènes, et dans un contexte de consommation de 
plus en plus virtuelle, on note une tendance à revaloriser l’audace et les sensations fortes 
par des campagnes militantes, notamment en presse magazine dans le secteur textile (cf. 
Diesel « Be stupid »).

On note également une volonté d’intensifier l’attractivité des marques, en valorisant leur dynamique positive et leur valeur ajoutée.

Pour Kantar Média, l’année 2011, devrait être marquée par de nouveaux développements de cette consommation plaisir. L’aspect novateur étant dans la facilité de connexion entre cette dimension plaisir et la dimension pratique que l’on retrouvera notamment au travers des plateformes de commerce en ligne.


lundi 2 juillet 2012

Médias Sociaux en b2b : 5 étapes clés pour un lancement réussi

Les médias sociaux deviennent progressivement un des canaux les plus influents chez les décisionnaires B2B. 


Même s’ils génèrent encore peu de revenus et d’engagement clients, une étude marketing réalisée par Lopez Research sur 106 dirigeants marketing, annonçent que 90% des entreprises pensent que les médias sociaux auront un bénéfice réel pour le business.(http://www.forbes.com/sites/maribellopez/2012/02/13/social-media-marketing-enters-the-b2b-marketing-mix/).


De nombreuses entreprises B2B commencent à considérer sérieusement l’utilisation des réseaux sociaux, des communautés, des blogs, des forums …pour renforcer l’image de la marque, générer des leads et engager un dialogue direct avec leurs clients.


Alors qu’aux USA, Forrester nous annonce que les dirigeants marketing ont fait des progrès significatifs dans leurs stratégies sur les médias sociaux et sont passées d’une approche “expérimentale” à une approche avec de véritables enjeux business, en Europe les entreprises se lancent timidement, se posent beaucoup de questions et ne savent pas vraiment comment s’y prendre ni par où commencer.


Voici une compilation d’étapes clés issue de ma veille sur certain rapport de Forrester qui traitent ce sujet et de ma propre expérience professionnelles. 


1) Découvrir ce qui ce dit sur nous 
Toute entreprise b2b ou b2c novice en la matière se doit de commencer par une veille approfondie sur ce qui se dit sur son entreprise et sur ses produits. Il est très facile de mettre en place des alertes telles que Google blog Alertes, de faire des recherches enregistrées sur Twitter et de faire des recherches sur Linkedin answers….

Cette étape permet également d’identifier les réseaux sociaux les plus pertinents pour l’entreprise, les influenceurs et les bloggers qu’elle veut toucher ainsi que les sujets tendances et les thématiques les plus populaires de son industrie.


2) Etudier la présence des concurrents sur les médias sociaux :

  • Disposent-il d’un blog ? pour quel stratégie de Blogging ont-il opté, s’agit-il d’un blog connecté à leur sites web ou d’un blog “indépendants” ? 
  • Quels sont les sujets qu’ils abordent ? les thématiques qu’ils traitent, les thématiques qu’ils suivent …..
  • Sur quels réseaux sociaux sont-il présents ?
  • Quel est le volume d’audience et quel est le type d’audience (Analyser leurs abonnés sur leur blog, sur youtube…, leurs fans sur Facebook, leurs followers sur linkedin et twitter , ….) ?
  • Quel est leur taux d’engagement ?

Analyser l’activité de ses concurrents sur les médias sociaux et comprendre leur comportement est non seulement un travail de veille enrichissant qui peut être suivi sur le long terme, mais aussi un formidable moyen de mettre en place un positionnement différenciant.

3) Identifier parmi ses clients, ceux qui sont présents sur les réseaux sociaux. 

Une stratégie sur les médias sociaux ne peut pas couvrir tous les segments. La présence ou l’utilisation des clients sur les réseaux sociaux peut dépendre par exemple de leur fonction, de leur secteur d’activité, de leur âge… (selon Forrester research). Il est intéressant de découvrir les sites où ils sont présents, ce qu’ils disent sur l’entreprise ainsi que leur niveau d’activité sur chaque réseau social.

Comprendre le comportement de ses clients sur les réseaux sociaux permet d’identifier leurs centres d’intérêts pour mieux répondre à leurs besoins.


4) Déterminer les principaux objectifs de sa stratégie sur les médias sociaux

La liste suivante n’est pas exaustive) :

  • Augmenter le trafic de son site web et générer des leads
  • Améliorer l’attachement à la marque et générer des clients ambassadeurs (Brand advocates)
  • Réduire les cycle de vente
  • proposer une assistance ou un support client communautaire
  • …..

Une fois les objectifs définis, il faudrait mettre en place une stratégie d’exécution qui comprend la mise en place des ressources, les planning d’interaction, les indicateurs clés de performances.

5) Aligner sa stratégie médias sociaux avec la stratégie globale online et offline 

Les médias sociaux n’ont aucune valeur s’ils ne sont pas reliés avec le dispositif global du marketing b2b. Il existe un lien indéniable entre la stratégie de référencement (SEO), la stratégie de content marketing et la stratégie sur les médias sociaux qui va amplifier l’impact de toutes ces actions.

Enfin, il est évidemment indispensable de mettre en place des indicateurs de mesures de performances pour évaluer l’efficacité de ses campagnes sur les médias sociaux et de les optimiser continuellement. Voici les principaux indicateurs clés de performance (KPIs) qu’il faudrait suivre :

- Popularité de la marque sur les médias sociaux (Reconnaissance de la marque)

- Réputation de la marque

- Taux d’engagement

- Share of Voice

Il existe plusieurs outils sur le marché qui permettent de mesurer ces indicateurs : Social Mention, Trackur, Sprout Social, …


Source : BtoB Connected

jeudi 21 juin 2012

Pourquoi intégrer les Relations Blogueurs dans votre plan de communication digital ?

Les blogs, loin de décliner et bien que régulièrement annoncés comme un support en voie de disparition, sont aujourd’hui à considérer par les marques comme un outil à privilégier dans leur plan de communication digital.
Blogueurs et blogueuses sont avant tout des consommateurs et consommatrices. Pour les marques, ils et elles sont autant des prospects que des clients et des ambassadeurs potentiels.
Pour les blogueurs, les réseaux sociaux, considérés comme les derniers fossoyeurs des blogs, sont particulièrement complémentaires. Twitter et Facebook sont même des extensions de leur blog. Chaque point de contact social avec leur audience renvoie d’ailleurs sur le blog. 

Ces apporteurs de trafic représentent une part non négligeable dans leur Google analytics. Twitter et Facebook, ces deux médias instantannés et éphémères sont au service de l’analyse et de la pérennité que recherche l’auteur. L’ensemble constitue un nouvel écosystème d’expression particulièrement pertinent.
Les conversations initiées se retrouvent aujourd’hui disséminées sur les réseaux sociaux au détriment de la partie commentaires du blog. Certains considèrent que c’est une perte de contenu et donc de valeur pour le blog. Pourtant, l’essaimage sur l’ensemble des réseaux participe au développement de la visibilité de son auteur et à la génération de trafic vers son contenu.
Les blogs s’immiscent désormais dans les habitudes de consommation des ménages. Ils représentent la source d’informations dans leurs réflexions de pré-achats pour orienter, sécuriser ou conforter leur choix. Le taux de confiance accordé aux blogueurs et blogueuses est considérable. La raison est psychologique : ce sont des retours d’expérience, des avis de leurs pairs, c’est à dire d’autres consommateurs. 86% des internautes déclarent avoir consulté un site internet avant d’acheter un produit (baromètre sur les comportements d’achats des internautes)
Une étude réalisée par BlogHer « Women and Social Média in 2012 » révèle une adhésion largement supérieure pour les blogs par rapport à Facebook, Twitter et Pinterest.

2012 social media final

Nous constatons là un comportement humain, naturel et social : nous parlons positivement de ce que nous connaissons et apprécions pour l’avoir testé, acheté, utilisé. Et s’exprimer au delà de son cercle de relations physique en passant à un niveau de résonance supérieur avec le digital est un exercice que beaucoup d’internautes pratiquent. Déjà en 1999, Levine, Locke, Searls & Weinberger tels des visionnaires exprimaient dans le Manifeste des Evidences (The Cluetrain Manifesto) que « les marchés sont des conversations ». Le présent ne peut que leur donner entièrement raison.
Pour les marques, les blogueurs sont un média complémentaire devenu indispensable. La recherche systématique d’informations sur le web pour envisager un achat et le taux de crédibilité des avis sur les blogs rendent ce support pertinent.

Quelques chiffres pour étayer cet état de fait :

A la question, « Quelle est la première raison pour laquelle vous recommanderiez une marque ? »
  • 50% répondent pour une expérience positive
  • 37% pour aider les autres.
« A qui accordez vous votre confiance pour des avis sur des produits ? »
  • 92% font confiance à ceux qu’ils connaissent
  • 70% aux avis postés en ligne

Les besoins d’informations et de réassurance avant un achat par les internautes et le pouvoir de recommandation des blogs offrent aux marques un nouveau territoire d’expression. Ce territoire a ses propres règles du jeu : c’est le blogueur qui décide de publier un article ou pas, en fonction de l’intérêt du contenu proposé, de la pertinence qu’il vous accorde pour en parler à son audience. En effet, tous les efforts déployés par un blogueur n’ont qu’un seul but : satisfaire ses lecteurs.

Source : http://up2social.com/medias-sociaux-2/pourquoi-integrer-les-relations-blogueurs-dans-votre-plan-de-communication-digital/

mercredi 6 juin 2012

Les derniers chiffres clés des Médias Sociaux


901 millions d’inscrits sur Facebook, 555 millions sur Twitter, 170 millions sur Google + et 11,7 millions sur Pinterest, cette infographie présente les derniers chiffres sur les principaux réseaux sociaux : visites, temps passé, démographie...
 
User Activity Comparison Of Popular Social Networking Sites
Infographic by- GO-Gulf.com Web Design Company

Le phénomène du social gaming en 2012

La jeune société XP Games, notamment éditrice du site AstuceClub et du blog El Gamificator, vient de publier une infographie, proposant un véritable état des lieux du social gaming en 2012. Déclinée sous la métaphore d’un virus qui se propage à l’ensemble de la toile, elle propose une batterie de chiffres, parfois étonnants.

A titre d’exemple, l’infographie souligne que le joueur type sur les réseaux sociaux est en réalité une femme de 43 ans ou encore que 53% des adeptes des jeux sur les réseaux sociaux ne jouent pas sur console. AstuceClub met par ailleurs en lumière un marché en véritable expansion. En effet, le social gaming regroupe aujourd’hui plus de 500M de joueurs dans le monde, 13M de joueurs en France (soit un internaute sur 3), et pourrait peser près de 8,6 milliards $ en 2014, contre 4,9 milliards en 2011.

Autre élément mis en avant : derrière l’américain Zynga qui édite notamment Cityville ou CastleVille, la France se positionne comme le second producteur de jeux sociaux grâce notamment à la start-up Kobojo.
Parallèlement à la publication de cette infographie, le site Astuceclub annonce son lancement outre-Atlantique. Le site francophone dédié à l’actualité des jeux sur Facebook, édité par la société XP Games fondée par Jonathan Lang, a par ailleurs été soutenu par Oleg Tscheltzoff, Thibaud Elzière et d’autres investisseurs privés, lors d’un
tour de table de 300 000 €.

samedi 26 mai 2012

Réseaux sociaux et commerce en BtoB, un mariage de raison

Vous êtes à sept connexions de n'importe qui dans le monde. Voilà la promesse en forme de proverbe que nous font aujourd'hui miroiter les réseaux sociaux.

Un peu plus d’un terrien sur 10 possède désormais un compte sur le réseau de Marc Zuckerberg. Suivent Twitter et LinkekIn avec plus de 350 millions d’utilisateurs cumulés. La puissance de ces médias sociaux démultiplie la visibilité de l'entreprise sur Internet. Et tout indique que ceux qui n'ont pas encore mis en place de stratégie sur les réseaux sociaux risquent de passer à côté d'importantes opportunités de développement.

Faut-il se ruer sur les réseaux sociaux pour gagner de nouveaux clients en BtoB ?
Plus de 40 % des sociétés dans le monde utiliseraient ces outils pour trouver de nouveaux clients. Si le BtoB a longtemps fait figure de follower sur le web par rapport au BtoC, la tendance est en train de s'inverser. De plus en plus d'entreprises exploitent les possibilités des réseaux sociaux pour mettre en avant leur expertise et démultiplier leurs ventes et leur notoriété. Car Internet est en train de changer en profondeur le BtoB. On assiste à l’émergence d’un nouveau business model fondé sur un mode plus coopératif, les clients devenant des utilisateurs participant au développement commercial.

L’usage croissant des réseaux sociaux virtuels introduit donc déjà un nouveau mode relationnel et des pratiques d’influence différentes en matière de BtoB. Nous y reviendrons. Faut-il dès lors se ruer sur les réseaux sociaux ? Un chiffre montre le chemin restant à parcourir. 
En 2011, les budgets consacrés à ces outils étaient encore modestes, l’investissement sur les réseaux sociaux ne dépassant pas 3% des budgets de communication. L’autre difficulté, c’est de capter l’attention d’une audience au bord de la saturation. Selon Adage, la participation des fans sur les pages des plus grandes marques a baissé de 22%. Plus surprenant encore, selon l'étude GlobalWebIndex publié en août dernier, l’utilisation de Facebook serait en baisse dans les pays anglophones.

Un contenu adapté et structuré pour réussir sa communication
Dans ce contexte, et plus que jamais, une stratégie marketing web efficace doit reposer sur la création de contenus à forte valeur ajoutée, encourager et développer les contributions et fédérer un réseau autour d’une expertise de référence. Le premier critère de succès pour réussir sur les réseaux sociaux BtoB, c’est la qualité et l’exclusivité des contenus, bien devant la fréquence de publication. La dernière étude que nous avons réalisée sur le sujet a mis en lumière les nouveaux comportements d’influence en BtoB à l’heure de Facebook et du web 2.0. Elle montre qu’Internet est devenu le second vecteur d'information BtoB le plus crédible, derrière la rencontre en face à face.

L’usage de ces réseaux sociaux est toutefois nettement orienté veille et prise d'avis, loin devant les problématiques de développement des ventes. L’étude dresse par ailleurs le portrait type de l'utilisateur des social medias en BtoB. La majorité des professionnels les utilisent pour construire un réseau qui dépasse les rapports professionnels traditionnels, pour rechercher de l’information, connaître un prospect avant de le rencontrer, rechercher des décisionnaires, émettre des expertises dans des domaines définis, trouver des partenaires business, se reconnecter avec d’anciens clients et prospects.

Give to get et passer rapidement du virtuel au réel
Les réseaux sociaux internet sont donc une opportunité pour le marketing de toucher de nouvelles cibles, de démultiplier notoriété et ventes en BtoB, à la condition d’être pro-actif et émetteur d’informations. Loin devant la dimension buzz, le premier critère de succès pour réussir sur les réseaux sociaux BtoB reste la qualité des contenus. Il faut nourrir son écosystème, lui donner de l’information à forte valeur ajoutée. C’est là l’un des principes fondamentaux à respecter sur les réseaux sociaux : le « Give to Get ». Avant de recevoir des informations, il faut en amont avoir donné, renseigné, contribué. Sur le web,  1 % des personnes donnent de l’information, 10 % les commentent et les amendent, et 80 % les consomment.

En BtoB, mieux vaut donc appartenir à la première catégorie, celle qui élabore du contenu, émet des avis et agrège les membres d’un réseau par la création de clubs, de think tanks, de users groups ou la diffusion de livres blancs. Il ne faut toutefois pas tout espérer des réseaux sociaux. Ils ne se substitueront jamais à un plan de communication btob complet (marketing direct, webplanning, événements, médias traditionnels…) et encore moins à un échange réel. Rien ne remplace la rencontre en face à face avec ses prospects. La réussite sur le réseaux sociaux, ou comment passer du virtuel au réel ?

Retrouvez la tribune de Mathieu Gabai, Directeur Associé de l'agence Quatre Vents, parue dans Les Echos en janvier 2012 

Quelle stratégie de contenu sur Pinterest ?

Pinterest, le réseau qui vient de lever 100 millions de dollars auprès du japonais Rakuten, est au cœur de nombreuses discussions stratégiques pour les marques. Aujourd’hui, les plus grandes marques mais aussi les petites entreprises comprennent l’intérêt de Pinterest, ce réseau qui est devenu en quelques mois, le 3ème réseau le plus populaire derrière Facebook et Twitter.

Pourquoi un tel succès ?
Selon The digital Marketer, « la popularité de Pinterest résulte d’une évolution dans le comportement des internautes. Ils sont de plus en plus à l’aise avec les recommandations de leurs amis ou de tiers. Comme les communautés sont de moins en moins régies par les relations entre amis, mais par des intérêts communs entre utilisateurs, les marques doivent prendre en compte cette évolution si elles veulent créer du lien avec leurs prospects/clients. »

Alors, faut-il absolument aller sur Pinterest ? Si oui, quel type de contenus diffuser ?

Les marques doivent tenter l’aventure Pinterest pour faire vivre une nouvelle expérience aux utilisateurs, l’important est de bien réfléchir et d’élaborer une stratégie efficace avant d’y aller !
Selon Repinly et RJMetrics, les sujets les plus populaires sur Pinterest sont la Nourriture, l’Art, la Mode et la Maison/Intérieur. Explication: ce réseau social est principalement visité par des femmes, entre 70 et 80% selon les sources. Celles-ci ne parlent pas des sujets que l’on retrouve habituellement sur d’autres réseaux sociaux comme Twitter, la High-tech est donc minoritaire.
Ci-dessous, des graphiques issus de l’étude Repinly.

Le cas Monoprix :

Monoprix a bien intégré Pinterest dans sa stratégie sociale. Son objectif est principalement de partager ses coups de cœur avec ses followers : déco, tendances, beauté, cuisine… On retrouve les sujets les plus populaires sur Pinterest.
Les consommateurs découvrent l’univers de Monoprix via des nouveaux contenus et participent, ils donnent leur avis en laissant des commentaires sur les pins.
En plus, l’enseigne organise des jeux dédiés, par exemple: inviter ses followers à commenter la photo d’un article cachée dans un board de la page Monoprix, en les guidant grâce à des indices dévoilés sur les pages Facebook et Twitter pour gagner des bons d’achat.

Terminons par quelques stratégies de contenus des marques qui expérimentent cette nouvelle plateforme. Comment exploiter Pinterest ? Voici 10 idées.
5 idées internes à Pinterest:
  • Editorialiser son offre et présenter ses gammes de produits selon les styles.
  • Mettre en scène ses valeurs et ses initiatives corporates
  • Présenter ses coups de cœur
  • Miser sur la créativité de ses fans
  • Lancer un jeu concours
5 idées externes à Pinterest:
  • Placer un lien sur son site/blog vers sa page Pinterest
  • Intégrer le bouton « Pin It » sur son site, ses fiches produits, ses articles
  • Présenter ses boards sur Facebook via un onglet dédié
  • Partager ses pins sur son mur Facebook et sur son compte Twitter
  • Diffuser des informations complémentaires après les pins sur son site via SoShake.