samedi 26 mai 2012

Réseaux sociaux et commerce en BtoB, un mariage de raison

Vous êtes à sept connexions de n'importe qui dans le monde. Voilà la promesse en forme de proverbe que nous font aujourd'hui miroiter les réseaux sociaux.

Un peu plus d’un terrien sur 10 possède désormais un compte sur le réseau de Marc Zuckerberg. Suivent Twitter et LinkekIn avec plus de 350 millions d’utilisateurs cumulés. La puissance de ces médias sociaux démultiplie la visibilité de l'entreprise sur Internet. Et tout indique que ceux qui n'ont pas encore mis en place de stratégie sur les réseaux sociaux risquent de passer à côté d'importantes opportunités de développement.

Faut-il se ruer sur les réseaux sociaux pour gagner de nouveaux clients en BtoB ?
Plus de 40 % des sociétés dans le monde utiliseraient ces outils pour trouver de nouveaux clients. Si le BtoB a longtemps fait figure de follower sur le web par rapport au BtoC, la tendance est en train de s'inverser. De plus en plus d'entreprises exploitent les possibilités des réseaux sociaux pour mettre en avant leur expertise et démultiplier leurs ventes et leur notoriété. Car Internet est en train de changer en profondeur le BtoB. On assiste à l’émergence d’un nouveau business model fondé sur un mode plus coopératif, les clients devenant des utilisateurs participant au développement commercial.

L’usage croissant des réseaux sociaux virtuels introduit donc déjà un nouveau mode relationnel et des pratiques d’influence différentes en matière de BtoB. Nous y reviendrons. Faut-il dès lors se ruer sur les réseaux sociaux ? Un chiffre montre le chemin restant à parcourir. 
En 2011, les budgets consacrés à ces outils étaient encore modestes, l’investissement sur les réseaux sociaux ne dépassant pas 3% des budgets de communication. L’autre difficulté, c’est de capter l’attention d’une audience au bord de la saturation. Selon Adage, la participation des fans sur les pages des plus grandes marques a baissé de 22%. Plus surprenant encore, selon l'étude GlobalWebIndex publié en août dernier, l’utilisation de Facebook serait en baisse dans les pays anglophones.

Un contenu adapté et structuré pour réussir sa communication
Dans ce contexte, et plus que jamais, une stratégie marketing web efficace doit reposer sur la création de contenus à forte valeur ajoutée, encourager et développer les contributions et fédérer un réseau autour d’une expertise de référence. Le premier critère de succès pour réussir sur les réseaux sociaux BtoB, c’est la qualité et l’exclusivité des contenus, bien devant la fréquence de publication. La dernière étude que nous avons réalisée sur le sujet a mis en lumière les nouveaux comportements d’influence en BtoB à l’heure de Facebook et du web 2.0. Elle montre qu’Internet est devenu le second vecteur d'information BtoB le plus crédible, derrière la rencontre en face à face.

L’usage de ces réseaux sociaux est toutefois nettement orienté veille et prise d'avis, loin devant les problématiques de développement des ventes. L’étude dresse par ailleurs le portrait type de l'utilisateur des social medias en BtoB. La majorité des professionnels les utilisent pour construire un réseau qui dépasse les rapports professionnels traditionnels, pour rechercher de l’information, connaître un prospect avant de le rencontrer, rechercher des décisionnaires, émettre des expertises dans des domaines définis, trouver des partenaires business, se reconnecter avec d’anciens clients et prospects.

Give to get et passer rapidement du virtuel au réel
Les réseaux sociaux internet sont donc une opportunité pour le marketing de toucher de nouvelles cibles, de démultiplier notoriété et ventes en BtoB, à la condition d’être pro-actif et émetteur d’informations. Loin devant la dimension buzz, le premier critère de succès pour réussir sur les réseaux sociaux BtoB reste la qualité des contenus. Il faut nourrir son écosystème, lui donner de l’information à forte valeur ajoutée. C’est là l’un des principes fondamentaux à respecter sur les réseaux sociaux : le « Give to Get ». Avant de recevoir des informations, il faut en amont avoir donné, renseigné, contribué. Sur le web,  1 % des personnes donnent de l’information, 10 % les commentent et les amendent, et 80 % les consomment.

En BtoB, mieux vaut donc appartenir à la première catégorie, celle qui élabore du contenu, émet des avis et agrège les membres d’un réseau par la création de clubs, de think tanks, de users groups ou la diffusion de livres blancs. Il ne faut toutefois pas tout espérer des réseaux sociaux. Ils ne se substitueront jamais à un plan de communication btob complet (marketing direct, webplanning, événements, médias traditionnels…) et encore moins à un échange réel. Rien ne remplace la rencontre en face à face avec ses prospects. La réussite sur le réseaux sociaux, ou comment passer du virtuel au réel ?

Retrouvez la tribune de Mathieu Gabai, Directeur Associé de l'agence Quatre Vents, parue dans Les Echos en janvier 2012 

Quelle stratégie de contenu sur Pinterest ?

Pinterest, le réseau qui vient de lever 100 millions de dollars auprès du japonais Rakuten, est au cœur de nombreuses discussions stratégiques pour les marques. Aujourd’hui, les plus grandes marques mais aussi les petites entreprises comprennent l’intérêt de Pinterest, ce réseau qui est devenu en quelques mois, le 3ème réseau le plus populaire derrière Facebook et Twitter.

Pourquoi un tel succès ?
Selon The digital Marketer, « la popularité de Pinterest résulte d’une évolution dans le comportement des internautes. Ils sont de plus en plus à l’aise avec les recommandations de leurs amis ou de tiers. Comme les communautés sont de moins en moins régies par les relations entre amis, mais par des intérêts communs entre utilisateurs, les marques doivent prendre en compte cette évolution si elles veulent créer du lien avec leurs prospects/clients. »

Alors, faut-il absolument aller sur Pinterest ? Si oui, quel type de contenus diffuser ?

Les marques doivent tenter l’aventure Pinterest pour faire vivre une nouvelle expérience aux utilisateurs, l’important est de bien réfléchir et d’élaborer une stratégie efficace avant d’y aller !
Selon Repinly et RJMetrics, les sujets les plus populaires sur Pinterest sont la Nourriture, l’Art, la Mode et la Maison/Intérieur. Explication: ce réseau social est principalement visité par des femmes, entre 70 et 80% selon les sources. Celles-ci ne parlent pas des sujets que l’on retrouve habituellement sur d’autres réseaux sociaux comme Twitter, la High-tech est donc minoritaire.
Ci-dessous, des graphiques issus de l’étude Repinly.

Le cas Monoprix :

Monoprix a bien intégré Pinterest dans sa stratégie sociale. Son objectif est principalement de partager ses coups de cœur avec ses followers : déco, tendances, beauté, cuisine… On retrouve les sujets les plus populaires sur Pinterest.
Les consommateurs découvrent l’univers de Monoprix via des nouveaux contenus et participent, ils donnent leur avis en laissant des commentaires sur les pins.
En plus, l’enseigne organise des jeux dédiés, par exemple: inviter ses followers à commenter la photo d’un article cachée dans un board de la page Monoprix, en les guidant grâce à des indices dévoilés sur les pages Facebook et Twitter pour gagner des bons d’achat.

Terminons par quelques stratégies de contenus des marques qui expérimentent cette nouvelle plateforme. Comment exploiter Pinterest ? Voici 10 idées.
5 idées internes à Pinterest:
  • Editorialiser son offre et présenter ses gammes de produits selon les styles.
  • Mettre en scène ses valeurs et ses initiatives corporates
  • Présenter ses coups de cœur
  • Miser sur la créativité de ses fans
  • Lancer un jeu concours
5 idées externes à Pinterest:
  • Placer un lien sur son site/blog vers sa page Pinterest
  • Intégrer le bouton « Pin It » sur son site, ses fiches produits, ses articles
  • Présenter ses boards sur Facebook via un onglet dédié
  • Partager ses pins sur son mur Facebook et sur son compte Twitter
  • Diffuser des informations complémentaires après les pins sur son site via SoShake.

Le crowdsourcing, une tendance forte à développer

Le terme “crowdsourcing”, a été inventé en 2006 par le journaliste Jeff Howe. Le crowdsourcing repose sur le principe de mutualiser les ressources et les compétences d’un grand nombre d’internautes pour réaliser certaines tâches traditionnellement effectuées par des employés. En utilisant la créativité, l’intelligence et le savoir-faire d’un grand nombre de personnes, les sites peuvent alors proposer des produits et services à des coûts très bas.

C’est sur ce principe, que l’agence de communication Creads a été créée avec la volonté de mettre l’intelligence collective au service des marques. En seulement 3 ans d’existance, Creads revendique plus de 1000 clients parmi lesquels AREVA, JCDecaux, Bouygues Télécom & L’Occitane. Creads est la première agence française à placer l’internaute au cœur des dispositifs de communication en organisant chaque jour des concours de création.

"Nous nous sommes rendus compte de la très grande créativité dont font part les graphistes sur Internet. Malheureusement, cette créativité est peu centralisée et porte sur des sujets improvisés. 

Nous sommes dans un  monde de conversations et d’interactions où les internautes veulent s’exprimer. L’exemple le plus probant est celui de Wikipédia. Le crowdsourcing s’invite dans tous les domaines : la musique, l’édition, le cinéma, le commerce … et bien sûr la communication avec Creads ! Plutôt que d’être effrayés par cette prise de pouvoir, notre idée est de transformer cette manne créative en opportunité !"
 
Le crowdsourcing est un concept encore émergent et peu exploité par les professionnels du marketing et de la communication.

jeudi 24 mai 2012

Les promesses de Pinterest

La jeune plateforme communautaire connaît une ascension fulgurante aux États-Unis et devient aussi importante que Facebook et Twitter. Plus qu'un phénomène de mode, le réseau est pris au sérieux par les marketeurs. Pinterest deviendra-t-il aussi incontournable en France en 2012 ?

La page de Coca-Cola sur Pinterest

Après Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo, YouTube, Flikr, Tumblr ou encore Instagram, voici le petit dernier : Pinterest ! Né en mars 2010 à Palo Alto, en Californie, ce réseau social ne cesse de faire parler de lui. Son nom marie deux mots anglais : “pin”, (épingler) et “interest”, (intérêt). Tout le monde peut s’inscrire sur le réseau, à condition d’être invité par un membre. Concrètement, chaque internaute peut créer des pages (« board ») liées à ses centres d’intérêt, composées de photos et de vidéos (« pins »), associées à un texte de 500 caractères maximum. Chacun peut aussi ajouter les posts des autres (« repins »). Pour l’instant, la nourriture, la décoration et les vêtements sont les thèmes les plus populaires. Ils passionnent majoritairement les femmes, qui représentent 68 % des membres.

Séduite, Stéphanie Jallet, responsable Emarketing Social et Mobile chez Monoprix (enseigne récemment présente sur le réseau) détaille les points forts de Pinterest : « Extrêmement simple, son utilisation est fortement inspirée de Twitter mais appliquée aux images et vidéos. Elégante et souple, l’interface permet de présenter sous forme de "boards" les produits ou contenus de marques (ou de particuliers) dans un environnement valorisant. Les consommateurs peuvent s’inspirer de personnes partageant les mêmes centres d’intérêt. L’usage de Pinterest donne aussi aux marques un moyen complémentaire d’augmenter leur visibilité : « épingler », partager et commenter sur Pinterest permet d’optimiser leur référencement naturel et d’augmenter le trafic vers leur site. »


Des chiffres alléchants


Si le réseau fait autant de bruit sur la Toile, c’est parce qu’il est devenu la nouvelle coqueluche des Américains. Avec un nombre de visiteurs qui a augmenté de 4 000 % en six mois selon Pinterest, ce réseau social se placerait déjà à la troisième place en termes d’engagement, derrière Facebook et Tumblr ! Le réseau, qui compte environ 8 millions d’abonnés et 1,36 million d’utilisateurs actifs par jour, a enregistré quelque 11,7 millions de visiteurs uniques sur le seul mois de janvier 2012, selon ComScore.

D’après Mashable, aux États-Unis, Pinterest drainerait plus de trafic que Google+, YouTube et LinkedIn réunis.
Mieux encore : le temps moyen passé chaque jour par les membres sur la plateforme sociale atteindrait 15,8 minutes, plus que sur Facebook (12 minutes) et Twitter (3,3 minutes), selon l’agence américaine de marketing digital Modea. Les utilisateurs de Pinterest disposent d’un pouvoir d’achat confortable, puisque le revenu annuel moyen des ménages surfant sur le réseau équivaut à au moins 100 000 dollars (soit environ 74 500 euros).


Les marketeurs sont séduits


Compte tenu de ces chiffres alléchants, il n’est pas étonnant que les professionnels du marketing, en agences comme chez les annonceurs, souhaitent tirer profit de ce réseau. Un succès que Baptiste Cartereau, social media manager chez Havas Digital, justifie en détaillant les nombreux avantages de la plateforme : « Intuitif et ergonomique, Pinterest est très facile à utiliser. Grâce à son taux d’engagement élevé, au temps qu’y passent ses utilisateurs, et aux centres d’intérêt exposés ouvertement, ce réseau ultra-social représente une réelle opportunité pour les marques. »


En France, les entreprises s’inscrivent progressivement sur Pinterest. C’est le cas de l’agence de relations presse et publiques Pietri Publicis Consultant, de Monoprix (lire ci-contre notre interview de Stéphanie Jallet, responsable Emarketing Social et Mobile chez Monoprix) ou encore d’easyJet. Membre depuis le 22 février dernier, la compagnie aérienne low cost, a ouvert, avec l’aide de l’agence NextIdea Digital Media, « Welcome on Boards » : des images soignées autour de l’univers du voyage illustrent les destinations desservies par la compagnie aérienne. Les abonnés de la page peuvent aussi retrouver les visuels de la dernière campagne de la marque, les prix associés aux destinations, des images des coulisses de la compagnie, ou encore un espace spécial consacré aux voyageurs, clients et fans d’easyJet.


En engageant le dialogue avec les utilisateurs de Pinterest, la compagnie low cost souhaite continuer à asseoir son nouveau positionnement autour des envies de voyages. « Notre arrivée sur Pinterest coïncide avec cette nouvelle prise de parole et constitue une réelle opportunité pour illustrer ce nouveau territoire créatif autour des moments privilégiés vécus par nos clients », explique Elisabeth Le Gall, directrice Marketing France d’easyJet. Pour animer cette nouvelle communauté, la marque envisage de lancer très prochainement des jeux concours directement sur sa page Pinterest…

mercredi 16 mai 2012

Quels KPIs pour l’Analytics Social Media ? [Infographie]


Réussir sur les médias sociaux c’est d’abord créer une stratégie social media qui définit des objectifs quantifiables à court, moyen et long terme ainsi que des tactiques pour les atteindre.

En parallèle, il est également important de mettre en place une méthodologie pour mesurer les résultats obtenus et identifier ce qui marche et ce qui ne marche pas afin d’adapter sa stratégie social media.

Cette infographie présentée identifie les indicateurs clés de performance basiques et avancés en fonction d’objectifs social media relatifs au marketing, à la vente ou encore au service client.

kpi-social-media-analytics-infographie

ROI Médias sociaux : Objectifs généraux et objectifs opérationnels

1. Objectifs définition
Un objectif est l’expression d’une action orientée vers un résultat. Il doit donc être exprimer avec des termes positifs et exprimant l’action.
Les objectifs découlent d’un diagnostic de la situation de l’entreprise. Ce diagnostic pourra être réalisé via diverss outils traditionnels tels que :
  • matrice PEST
  • matrice SWOT
  • name Googling
2. Objectifs généraux
Avant d’envisager une présence sur telle ou telle plateforme, il convient de définir les objectifs généraux de l’entreprise dans le cadre de son investissement sur les médias sociaux.Les objectifs généraux peuvent être regroupés selon leur nature : Objectifs Marketing; Objectifs Produits; Objectifs Ventes; Objectifs Corporate


Pour chacune de ces catégories, voici des exemples d’objectifs généraux :
  • Objectifs Marketing
  1. Augmenter le trafic de mon site
  2. Améliorer la notoriété de mon entreprise
  3. Améliorer mon image de marque
  4. Améliorer l’e-reputation de l’entreprise
  • Objectifs Produits
  1. Obtenir des feedbacks sur mes produits
  2. Connaître des souhaits de développement pour mes produits
  • Objectifs Ventes
  1. Acquérir de nouveaux clients
  2. Fidéliser les clients existants
  3. Augmenter le nombre de leads
  4. Améliorer le support à la clientèle
  • Objectifs Corporate
  1. Recruter de nouveaux talents
  2. Conserver ses meilleurs employés
  3. Améliorer la communication interne
Les objectifs généraux ayant été définis, l’entreprise peut choisir les plateformes appropriées en vue de les atteindre.
3. Objectifs opérationnels
Dans la plupart des cas ces objectifs généraux devront être traduits en objectifs opérationnels qui devront répondre aux caractéristiques de l’acronyme SMART (Specific, Measurable, Achievable, Realistic, Time-bound)www.learnmarketing.net/smart.htm

jeudi 10 mai 2012

Que signifie le bouton j'aime sur Facebook?


Savez-vous ce que cliquer sur le bouton « J’aime » de votre Page signifie pour vos fans ? Pensez-vous que derrière le fait d’ « Aimer » votre page se cachent une ou plusieurs attentes de la part de vos fans ?


Si vous souhaitez tout connaître du bouton « J’aime », alors découvrez sans plus tarder les résultats de l’étude d’Isobar. « Je te Like, moi non plus » a été réalisée en novembre 2011 auprès d’un échantillon de 1396 personnes âgées de 15 à 59 ans.


 1. Quelles sont les significations du « J’aime » ?
  • 60% des fans qui « likent » une marque sur Facebook aiment tout simplement la marque.
  • 21% recommandent ainsi une marque à leurs amis.
  • 21% autorisent la marque à les contacter et à leur envoyer des informations.
  • 14% montrent qu’ils sont clients de cette marque.
L’étude montre aussi que :
  • 21% des membres qui ont déjà « aimé » sur une marque sur Facebook ne connaissent pas la signification précise du « J’aime ».
  • 6% des utilisateurs Facebook qui « aiment » une marque sur Facebook estiment s’engager à son égard.
2. Quelles sont attentes des nouveaux fans ?
Au-delà du témoignage d’une certaine affinité et proximité avec une marque, les personnes qui « likent » une page ont également des attentes.
  • 55% veulent à des réductions.
  • 44% veulent des offres spéciales.
  • 26% souhaitent donner leur avis sur la marque.
  • 21% souhaitent des informations à son sujet.
  • 11% veulent pouvoir la contacter.
  • 11% veulent partager des informations la concernant avec leurs contacts.
Source : le JDN
Isobar décrypte les multiples significations du "like"

Le "like" d'un internaute peut recouvrir de nombreuses significations, mais lesquelles ?
Dans le cadre de son étude "Je te like, moi non plus", Isobar détaille les interactions entre les consommateurs et les réseaux sociaux. Les résultats de l'étude révèlent que le bouton "Like" est interprété de différentes façons par les internautes. Ainsi, si pour 60% des fans d'une page de marque, "liker" sur Facebook signifie qu'ils aiment cette marque, ils reconnaissent d'autres fonctions au bouton "Like" : recommander une marque à leurs amis (21%), autoriser la marque à les contacter et à leur envoyer des informations (21%) ou encore montrer qu'ils sont clients de cette marque (14%). 21% des membres ayant déjà utilisé le bouton "Like" sur une page de marque en ignorent par ailleurs le sens exact, selon l'étude.
6% des membres de Facebook interrogés admettent que "Liker" une marque signifie s'engager à son égard.

Le "Like" peut être perçu comme un signe d'une certaine affinité et de proximité avec une marque. Même si les personnes qui "likent" des pages de marque attendent avant tout en échange d'accéder à des réductions (55%) ou des offres spéciales (44%), certaines d'entre elles souhaitent donner leur avis sur la marque (26%), obtenir des informations à son sujet (21%), pouvoir la contacter (11%) ou encore partager des informations la concernant avec leurs contacts (11%).

Étude "Je te like, moi non plus", réalisée par Aegis Media Solutions pour Isobar en novembre 2011, à travers un questionnaire en ligne auprès d'un échantillon de 1 396 personnes âgées de 15 à 59 ans.


mercredi 9 mai 2012

L’avenir des sites de marques passe par le contenu éditorial

59% des Internautes achèteraient plus de produits et services de la marque si le site proposait un contenu de fond. La 2ème vague du baromètre Ipsos/AdC confirme la bonne image des sites de marques auprès de leurs utilisateurs.
En 2011, AdC- l’Agence de Contenu, fondée par Aurélie Charpentier et Ava Eschwege et spécialisée dans le brand journalism, lançait une étude avec Ipsos  qui confirmait l’importance  des sites de marques et le poids de l’éditorial.  Une tendance confirmée cette année par le deuxième volet du baromètre*.
  
Une image positive, mais qui  n’est pas un acquis définitif

En 2012, les sites de marques connaissent toujours une forte fréquentation. 9 internautes sur 10 les consultent, même si la régularité des visites est en légère baisse face au développement de nombreux canaux alternatifs (comparateurs de prix, réseaux sociaux, applications mobiles…). 36% des personnes interrogées s’y rendent au moins une fois par semaine (contre 44% en 2012).

L’opinion à l’égard des sites de marques reste positive : la grande majorité des consommateurs apprécient leur apparence visuelle (90% de satisfaction), leur contenu (83%), leur organisation (82%) et leur interactivité (71%).

Par ailleurs, les internautes ont majoritairement « confiance en la fiabilité des informations fournies» (63%), et estiment que les sites peuvent être « une source d’informations sérieuse sur un secteur donné » (71%).

Les attentes évoluent : moins d’informations pratiques, plus de fond

Néanmoins, si les informations pratiques restent l’élément le plus attendu, le niveau de priorité associé à ce type de données est en baisse cette année. Ainsi, les informations sur les produits conservent la première place, (79% des visiteurs), mais ce score est en baisse de 4 points en 2012. De même, 72% souhaitent obtenir des informations sur les prix (-10 points), 61% des conseils pratiques, et 61% également la possibilité d’acheter en ligne (-9 points) et 45% des informations sur les points de vente (-12 points).

Un outil majeur pour améliorer l’image de marque

A contrario, les éléments de contenu (informations sur le secteur d’activité de la marque, la vie de l’entreprise ou encore des grands thèmes de société), s’ils restent une attente encore secondaire dans l’absolu, sont en légère progression (25%, + 2 points) et confirment leur rôle de facteur de différenciation. Un score confirmé par l’intérêt important manifesté pour la présence sur les sites de dossiers thématiques, enquêtes et articles de fond (une priorité pour plus d’un tiers des internautes) et par la demande croissante d’expertise (84% aimeraient voir des interviews ou avis d’experts indépendants, non associés à la marque, +3 points par rapport à 2011).

Un ROI pour le contenu de marque

De fait, le contenu de fond apparaît de plus en plus comme un moyen de fidéliser l’audience d’un site : 72% des internautes affirment que « si un site de marque proposait des informations de fond (à la manière d’un magazine) et pas seulement des contenus commerciaux ou publicitaires, [ils] le consulterai[ent] plus souvent », contre 68% en 2011. «De quoi donner des idées aux marques pour diversifier les informations qu’elles diffusent», se réjouissent les dirigeantes de  AdC.

Le bénéfice supposé ne s’arrête d’ailleurs pas à la consolidation de l’audience du site, mais pourrait bien rejaillir sur l’ensemble des dimensions de l’image de marque. Les deux tiers des internautes indiquent qu’ils apprécieraient davantage une marque qui proposerait régulièrement des informations de fond (de type articles, dossiers, interviews, portraits…) sur son site ; 66% seraient tentés de chercher plus d’informations. Au-delà de cet effet d’image, 56% affirment même qu’ils seraient incités à la recommander davantage auprès de leur entourage, et 59% à acheter plus de ses produits et services.

Support le plus légitime de contenu éditorial en ligne

Parmi les différents supports qu’une marque peut utiliser pour publier du contenu éditorial en ligne, deux apparaissent aujourd’hui comme prioritaires aux yeux des internautes : son propre site web (84% des personnes interrogées estiment indispensable ou important qu’une marque y publie des informations de fond) et son magazine en ligne (71%). De leur côté, les réseaux sociaux accusent pour le moment un déficit de légitimité en ce qui concerne la diffusion de ce type de contenu : seuls 24% pensent qu’il est important qu’une marque diffuse du contenu éditorial via sa page Facebook, et 16% via son compte Twitter.

«Alors que les sources d’informations disponibles sur la marque se multiplient, les internautes attendent des sites de marques une véritable valeur ajoutée», concluent les fondatrices de AdC.

Raphaël Legrand

* L’enquête a été réalisée du 24 au 28 février 2012 auprès de 1009 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 16 à 64 ans, selon la méthode des quotas (sexe, âge, et région).


Ouverture des noms de domaine avec accent

  Les noms de domaine avec accent s’ouvrent aujourd’hui

Les accents dans les noms de domaine sont désormais possibles. Annoncée il y a 3 mois, cette nouveauté concerne les noms de domaine en .fr, ceux en .com ou en .eu existant déjà.
Cette révolution porte sur 30 caractères spéciaux dont voici la liste : ß, à, á, â, ã, ä, å, æ, ç, è, é, ê, ë, ì, í, î, ï, ñ, ò, ó, ô, õ, ö, ù, ú, û, ü, ý, ÿ, œ.Vous pourrez donc acheter : goûter.fr, garçon.fr, téléphone.fr,…

Plusieurs étapes

Dans un premier temps, seuls les titulaires d’un nom de domaine sans accent sont prioritaires. Ils peuvent réserver leur équivalent avec accent dès aujourd’hui. Par exemple, le titulaire du nom societe.fr est pour le moment le seul habilité à racheter société.fr. Ce ne sera qu’à partir du 4 juillet que l’achat des noms de domaine avec accent sera ouvert à tous. Le titulaire d’un nom de domaine équivalent perdra son privilège, puisque la règle qui s’appliquera sera celle déjà en vigueur : premier arrivé, premier servi !

Cybersquatting

Ce processus a lieu en plusieurs étapes afin d’éviter le cybersquattage des noms de domaine existants. Pour rappel, cette pratique consiste à enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque, avec l’intention de le revendre – plus cher – par la suite à l’ayant droit, ou d’altérer sa visibilité.
De ce fait, le titulaire de nom de domaine television.fr aura tout intérêt à réserver télévision.fr, voire même télevision.fr et telévision.fr, pour éviter notamment toute dispersion des visites entre les différents sites, sachant que d’un point de vue SEO, le contenu est privilégié par rapport à l’URL.
Autres conséquences, des dépenses supplémentaires annuelles seront donc à prévoir pour les éditeurs de sites de contenus afin de protéger les déclinaisons de leurs domaines.
Et du côté des sociétés spécialisées dans l’enregistrement des noms de domaine, leurs revenus devraient augmenter avec l’afflux de demandes.
Soyez donc prudents si vous êtes titulaires d’un nom de domaine en .fr. Il vaut mieux prévenir que guérir pour éviter toute mauvaise surprise.