Les compagnies qui s'adressent au secteur
professionnel ne prêtent souvent pas la même attention à ce qui se dit
sur elles sur les médias sociaux que leurs pairs dont la cible est grand
public.
La réputation en ligne de son entreprise ne
ferait pas encore partie des enjeux sur lesquels les dirigeants et les
cadres se prononcent lors des comités de décision.
Selon Zeno Group,
une agence de relations publiques, plus d'un tiers des cadres
interrogés ont annoncé que leur PDG ne se souciait pas ou peu de la
réputation de sa société sur les médias sociaux.
Et si la plupart de
celles interrogées ont tout de même dit qu'elles prendraient des mesures
en cas de crise à gérer sur ces canaux, au moins 10% des individus
ayant répondu restent convaincus que leur compagnie ne mènerait aucune
action particulière ou ne tenterait de répondre aux personnes ayant
soulevé le débat ou le conflit.
Fait intéressant : cette attention à sa
e-réputation varie selon que l'entreprise s'adresse plutôt à une cible
professionnelle (B2B) ou grand public (B2C).
Les entreprises B2C plus sensibilisées
Cette dernière catégorie étant beaucoup plus attentive que la
première. 70% des responsables de sociétés B2C annoncent ainsi inclure
ce volet à leurs prises de décision, quand seulement 57% des
responsables de compagnies B2B annoncent le faire. Résultat : les
entreprises grand public sont du coup mieux préparées à répondre lors
d'une crise. Pour les chiffres, plus de six répondants sur dix estiment
que leur entreprise serait capable de répondre efficacement en 24
heures, quand leurs pairs du secteur B2B sont seulement 45% à en être
convaincus. L'attitude à adopter sur les médias sociaux semble également
varier selon la taille des entreprises.
Plus la société est grande, plus elle fait attention
Les cadres des entreprises de plus de 10.000 employés sont plus
susceptibles (71%) de dire que leur PDG considère toujours ou parfois le
défi de l’e-réputation par rapport à ceux dans les entreprises de moins
de 10.000 employés (55%). De même, selon le chiffre d'affaires de
l'entreprise, les grandes sociétés sont aussi plus susceptibles de
répondre rapidement à un dommage en ligne. La majorité des entités (63%)
ayant des revenus de + de 10 milliards de dollars disent qu'ils
pouvaient réagir dans les 24 heures, contrairement à 42% des entreprises
ayant moins de 5 milliards de chiffre d'affaires. L'étude, réalisée en
ligne, a été menée auprès de 300 personnes, PDG, présidents,
vice-présidents, chairmen et cadres supérieurs dans des entreprises dont
le chiffre d'affaires dépasse le milliard de dollars annuel.
Source : L'Atelier
Source : L'Atelier
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