"Otons le « e » de e-réputation un instant
La réputation a toujours été le fer de lance d’une entreprise. Pour se hisser en haut des palmarès des clients et/ou des fournisseurs, l’entreprise a besoin d’être reconnue comme performante, fiable et solvable pour générer du chiffre d’affaires. Une « bonne réputation » entraîne la confiance des collaborateurs, des partenaires, des financeurs et de toutes entités qui souhaitent collaborer avec elle, même en période de crise.
Auparavant, les indicateurs de la réputation se mesuraient sur des indicateurs de valeurs financières et boursières ainsi que des avis diffusés par les médias traditionnels. Aucune entreprise ne s’interrogeait sur le ROI104 d’un article de presse favorable; cela allait de soi.
En cas de « mauvaise réputation » il suffisait de se faire oublier, ou de délocaliser les bâtiments de la société, ou encore de changer de nom, de chef d’entreprise. Or, maintenant les informations vraies ou fausses, passées et actuelles sont inscrites dans le marbre digital. Les indicateurs de la notoriété ont considérablement changé pour laisser place au « e » de la réputation.
Internet est devenu le principal média pour se renseigner et comparer avant d’acheter. Aux côtés des médias traditionnels se sont ajoutés de nouveaux médias, alimentés par les internautes, et dans lesquels règnent conversations et évaluations. Sans chercher à devenir monomaniaque des médias sociaux, le véritable enjeu pour une entreprise est d’assurer une présence au coeur, là où les clients au pluriel (internes et externes, partenaires, journalistes, institutions de sondage, etc.) puisent leurs informations. Ne pas être sur Internet c’est comme jouer une partie de foot sur le banc des suppléants.
Non seulement l’entreprise doit aller au devant de ses Clients mais elle doit se nourrir en société responsable et engagée des avis et opinions du public pour faire évoluer ses services/produits."
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